Confirel en Californie : un accueil enthousiaste des Khméro-Américains

L'événement « SHOWCASE ! 2023 », organisé en novembre dernier à Long Beach par la Chambre de commerce cambodgienne de Californie a été l’occasion pour Confirel de tester l’intérêt des consommateurs américains pour ses produits et de tisser des liens avec de potentiels distributeurs. San Mono, son directeur commercial, fait le point sur les enseignements de la participation de l’entreprise à cet événement.

FHD.info : Comment Confirel a-t-elle été amenée à intégrer « Showcase 2023 » ?

Sen Mono : 15 compagnies cambodgiennes y avaient été invitées. Le but numéro un de cette exposition était d’augmenter la distribution de produits fabriqués au Cambodge sur le marché américain. Donc n’avaient été invitées que des entreprises khmères prêtes à exporter vers ce marché mais seules 4, parmi les 15, dont Confirel y étaient complétement préparées.

Être prête, cela signifie proposer des produits de qualité respectant les normes américaines dans ce domaine et disposer de capacités à alimenter le marché.

FHD.info : Quel était votre principal objectif en vous rendant à Long Beach ?

S.M. : Comme vous le savez, la Californie compte une importante population d’origine cambodgienne. À Long Beach et dans sa région, on dénombre près de 20 000 Khméro-Américains et il y en a beaucoup plus dans les villes environnantes, notamment Cerritos, Signal Hill et Bellflower. Au total, cela fait près de 100 000 personnes. Nous étions confiants qu’ils attendent des produits fabriqués au Cambodge. C’est donc ce marché que nous sommes venus séduire en priorité.

FHD.info : Et vous pensez avoir atteint votre objectif?

S.M. : Il me semble que, parmi tous les produits exposés par les 15 compagnies cambodgiennes, les nôtres ont été parmi ceux qui ont le plus suscité d’intérêt. Pour deux raisons : leurs packagings attractifs et leur certification bio pour le marché américain. Les Khmers d’outremer ont été très surpris de voir des produits cette qualité fabriqués au Cambodge. Nous avions amené, entre autres, notre prahôk en poudre Kiril et cela a également surpris les Khméro-Américains. Beaucoup nous ont dit que si nos produits étaient disponibles aux USA, ils se sentiraient comme vivant dans leur pays natal en consommant des produits khmers fabriqués par des Khmers. 

FHD.info : Avez-vous trouvé le même intérêt chez les non-Khméro-Américains ?

S.M. : Oui, beaucoup se sont dit intéressés parce qu’ils ont l’habitude de consommer des produits asiatiques. Ils nous ont posé beaucoup de questions sur notre sucre de palme biologique Thnot. Quelle différence avec le sucre de palme indien ? Est-ce que la culture du palmier à sucre entraine de la déforestation ? Etc.

Les Khméro-Américains ont été d’abord attirés par le goût et l’odeur de nos produits. Les autres l’ont été en premier par nos packagings et nos certifications. Quand on expliquait à ces derniers que nos produits étaient exportés depuis longtemps vers des pays comme le Japon, la Corée du Sud ou la Chine, ils se montrés très intéressés. Beaucoup étaient des grossistes ou des grands distributeurs venus avec des objectifs précis et étaient demandeurs de beaucoup d’informations sur l’histoire de l’entreprise et sur son fondateur, sur nos clients à l’export, etc. 

FHD.info : Quels produits Confirel ont particulièrement plu ?

S.M. : Les Cambodgiens d’outre-mer les tous aimés. Les autres ont eu plutôt un penchant pour le poivre et en particulier pour notre sauce au poivre Kirum, qui accompagne très bien les salades et les barbecues.

FHD.info : Est-ce que cet événement a permis à Confirel d’entamer des discussions susceptibles de déboucher sur des accords commerciaux ?

S.M. : Cela nous permis de commencer à discuter avec six sociétés de Californie et de Chicago. Et certains clients aimeraient venir ici au Cambodge visiter nos plantations et notre site de production.